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« Naissance d’un orchestre »

samedi 1er janvier 2005, par Patrice Vanneufville


Le Progrès, jeudi 28 janvier 1999

Moins de dix ans et plus de soixante ans se côtoient dans la nouvelle formation, qui compte pour l’instant une quinzaine de musiciens.

La jeune école de musique Jean-Macé a regroupé quelques-unes de ses ouailles afin de constituer une formation qui a joué ses premières notes lundi soir

 

 Naissance d’un orchestre

« Un, deux, trois, quatre, un ... », et c’est parti ! Chacun lit sa partition, concentré pour ne pas aller trop vite ou trop doucement. On aurait pu craindre que la première séance ne soit qu’un vaste chantier, une cacophonie abjecte mais non. Le premier rendez-vous de l’orchestre nouvellement formé à l’école de musique Jean-Macé s’est plutôt bien passé.

Il faut dire que chaque artiste n’est pas tout à fait un novice. Certes, la plupart d’entre eux n’a jamais joué à plusieurs mais les « plus débutants » ont au moins deux ans de pratique. Certains sont même professeur de musique. En fait, toute l’école a été mise à contribution et Guy Candell’, fondateur et meneur de l’association, avait le sourire lundi soir pour cette première. C’est une idée qui lui trottait depuis longtemps dans la tête.
Reportée depuis plusieurs mois, la création de cette formation s’est enfin concrétisée avec une quinzaine de musiciens : clarinettes, accordéons, saxophones, violons, piano, batterie, trompettes, flûte traversière, percussions, un ensemble déjà très complet mais encore ouvert à tous, même à des gens non adhérents de l’école.

 Une oreille dans chaque instrument

Changement de partition, changement de morceau, la première séance est déjà très sérieuse. « On se tait dans 1e fond. Les saxos : un peu plus fort, on ne vous entend pas » lance le chef d’orchestre qui prend un plaisir non dissimulé à agiter l’archer qui lui sert de baguette. Il observe tout, voit tout et surtout, entend tout. Il repère le moindre décalage entre les musiciens. Car une note juste au mauvais moment est une fausse note, et tout est par terre. Ainsi, l’homme sait-il toujours qui a fait le canard et à quel instant. Celui-ci vient de jouer une fausse note. Il jette un regard furieux sur un de ses partenaires mais Guy Candeloro n’est pas dupe. Peu importe qui fait la faute, on reprend. Et si l’erreur se répète, le maître prend une minute pour expliquer à l’élève comment jouer juste sur son instrument, quel qu’il soit. « Guy Candell’, c’est l’âme de l’école » explique Anne Mutscheler, présidente de l’association. C’est le meneur, c’est l’homme d’expérience.

Mais pour l’heure, ce sont bien les musiciens qui sont à l’honneur. Et il n’est pas facile pour eux de passer de l’individualité au travail de groupe. Le but logique est bien sûr de se produire. Ce devrait être trop juste pour cette année, mais qui sait…

A.R.


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