
Grand quiz sur « La Flûte Enchantée »
dimanche 22 novembre 2020, par
Tamino, la Reine de la Nuit, Papageno, ces personnages vous disent-ils quelque chose ? Ce sont certains des protagonistes de « La Flûte enchantée » de Mozart, opéra qui retrace le parcours initiatique d’un jeune couple affrontant les épreuves pour accéder à la connaissance et à l’amour.
Saurez-vous répondre aux 21 questions suivantes ?
Etudions ce chef d’œuvre, jouez avec nous !
Le saviez-vous ?
- Tout commence en 1791, dans une salle viennoise dirigée par Emmanuel Shikaneder, à la fois acteur, metteur en scène, dramaturge et commanditaire de l’opéra. Ami de longue date de Mozart, Shikaneder lui propose de collaborer à la création d’un grand opéra populaire. Le compositeur, qui en ces dernières années attend avec impatience de nouveaux projets, est enchanté de se lancer dans l’aventure de « La Flûte enchantée ». Pour la première fois dans sa carrière, Mozart compose pour une troupe de théâtre.
- Lors de cette première représentation, Mozart dirige lui-même son œuvre du clavecin. La salle est remplie d’un millier de personnes. Le public — qui n’est ni celui de la cour, ni celui des résidences princières — vient des faubourgs de Vienne et est habitué à la représentation de pièces féériques : il goûte particulièrement les effets spéciaux, tels que les éclairs et les effets de tonnerre.
- L’opéra remporte un grand succès et est représenté presque tous les soirs (pas moins de 24 fois en octobre de la même année) devant une salle toujours comble. Mozart accorde une grande importance à « La Flûte enchantée », et il vient régulièrement assister lui-même aux représentations, jusqu’à peu de temps avant sa mort. Un soir, il joue une bonne plaisanterie à Schikaneder qui tient dans l’opéra le rôle de Papageno. Mozart s’est en effet installé dans l’orchestre devant le glockenspiel, que l’on doit entendre au moment où Papageno, sur scène, donne l’illusion de jouer du carillon. Mais, bien exprès, le compositeur décide de faire entendre l’instrument alors que Schikaneder ne fait plus mine de jouer ! « Beaucoup de gens ont compris pour la première fois, par cette plaisanterie, que ce n’est pas lui qui frappe l’instrument » (lettre de Mozart du 9 octobre 1791).
- Mozart n’était pas un homme sombre ni ennuyeux : il aimait les jeux de toutes sortes (billard, quilles, charades…) et savait réaliser d’étonnants tours de cartes. Son caractère malicieux se révèle dans les péripéties de « La Flûte enchantée » !
- Quelques jours avant la première, c’est l’effervescence : tout le monde s’active, rien n’est terminé. Comme à son habitude, Mozart apporte des changements de dernière minute. Il compose certains morceaux, comme l’ouverture, la veille de la répétition générale !
- Dans les passages chantés, Mozart surprend ses auditeurs en alternant plusieurs styles avec malice et ingéniosité. Il réalise un kaléidoscope de musiques vocales : on y trouve de grands airs issus de l’opera seria, des chœurs luthériens d’inspiration religieuse, ainsi que des vocalises diaboliques typiques du bel canto italien.
- Pour tirer un revenu de ses œuvres, Mozart pouvait réécrire pour piano, pour quatuor à cordes, pour ensemble à vents, les moments les plus appréciés de ses opéras et les vendre en feuillets séparés. Mais il devait s’en occuper rapidement car les droits d’auteur n’étaient pas protégés au XVIIIe siècle, si bien que le premier venu pouvait arranger et vendre impunément sa musique.
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